He aquí un sombrío seguimento al artículo sobre la caza de inmigrantes ilegales y su posterior arresto en Francia. Parece que las cosas se han vuelto peores debido a la prisa en torno a las elecciones presidenciales que rápidamente se aproximan en Francia. Esta serie de arrestos repentinos causó que muchos franceses tomaran medidas y protestaran en contra de lo que ellos perciben como tratos injustos. A continuación, algunas de esas historias tal y como fueron reportadas por la Asociación Francesa RESF (Reseau Sans Forntieres Education, asociación que lucha contra la expulsión de niños escolarizados en Francia) en un comunicado de prensa oficial:
«Paris, le 20 mars 2007
Répression et chasse aux étrangers : un pas a été franchi.
Hier et ce soir, des incidents graves se sont produits lors de rafles
effectuées dans nos quartiers à Paris.
Lundi 19 mars en fin de journée, nous avons assisté, révoltés, à une
tentative d'arrestation devant l'école maternelle Rampal d'une dame venue
chercher une petite fille à la sortie de l'école.
Malgré l'intervention des parents présents, et celle d'enseignants, les
policiers ont fouillé et interrogé cette femme, prenant de haut les
protestations, devant les enfants et parents traumatisés. Ils l'ont ensuite
emmené pour une destination qu'ils n'ont pas voulu préciser, laissant la
petite fille désemparée…
Suivis et à nouveau «interpellés» par des parents de façon véhémente, les
forces de l'ordre ont fini par relâcher leur proie plutôt que de provoquer
une émeute. Cet incident a eu lieu lors d'une énième rafle dans le quartier
de Belleville.
Ce soir, mardi 20 mars, au même endroit, après plusieurs allers-retours dans
le quartier, les policiers ont finalement assiégé un café (situé à l'angle
de 4 écoles, les écoles Lasalle et Rampal), et y arrêtant, notamment, un
grand-père de 2 enfants scolarisés aux écoles Piver et 77, bld de
Belleville.
Après l'avoir maintenu dans le café pendant plus d'une heure, la police
décidait d'embarquer ce grand-père juste avant la sortie d'école de 18h. Les
parents d'élèves, des enseignants, les militants de RESF et les habitants
du quartier tentaient d'intervenir. La réaction des policiers fut immédiate
: ils cherchaient violemment à disperser la mobilisation, n'hésitant pas
utiliser la violence physique et un peu plus tard à asperger la rue de gaz
lacrymogène. Les parents présents aux sorties d'écoles, avec leurs enfants
et leurs poussettes, atteints par les puissants gaz lacrymogènes, se
réfugiaient dans l'école élémentaire Lasalle pour fuir cette scène
particulièrement traumatisante.
Le grand-père a finalement été emmené dans un commissariat du 2ème
arrondissement.
Quelque temps après, les rafles se poursuivaient à Goncourt et à la rotonde
de Stalingrad.
Non contents d'augmenter la cadence des contrôles au faciès, parfois en
dehors de tout cadre judiciaire, les fonctionnaires de police ont donc
choisi cette fois de violer le dernier refuge des valeurs de la République,
à savoir l'école.
Le Préfet de Police de Paris aurait tort de sous-estimer la colère
grandissante que provoquent ces procédés iniques et circonstanciels dans les
quartiers dits «populaires». La peur cède peu à peu à la détermination d'y
mettre fin, on l'a vu ce soir.
Nous partageons cette détermination. Le procédé de rafle est en lui-même
odieux parce qu'il bafoue l'ensemble des droits fondamentaux des personnes
humaines. Et doublement insupportable quand les institutions de la
République sont elles-mêmes visées.
Nous rappelons aussi les garanties données à RESF à deux reprises pendant
l'été 2006 (le 5 juillet et le 27 juillet) par la Préfecture de Police :
qu'il n'y aurait pas d'interpellations dans et aux abords des établissements scolaires.
Désormais, devons-nous tenir pour caducs ces engagements ?»
“París, 20 de marzo del 2007
Represión y caza de inmmigrantes: se ha cruzado la línea. Ayer y en la tarde de hoy ha habido graves incidentes durante las redadas en París. El lunes 19 de marzo atestiguamos con indignación el arresto de una mujer frente al jardín de infancia Rampal. La mujer venía a recoger a una niña pequeña que estaba en la puerta de la institución, y aunque hubo intervención por parte de algunos padres y profesores, los oficiales de policía la registraron e interrogaron, ignorando sus protestas, frente a los niños y padres traumatizados por el suceso. Luego los oficiales la llevaron a un lugar que no especificaron, dejando a la niña sola y consternada, pero después de que, una vez más, los padres los sigueran y cuestionaran, finalmente la policía liberó a la mujer para evitar disturbios.
Un incidente similar tuvo lugar de nuevo en una de las redadas en el distrito de Belleville. En la tarde de hoy, martes 20 de marzo, en el mismo lugar y después de realizar varias patrullas en el distrito, los oficiales de policía finalmente cercaron un café (ubicado en diagonal a cuatro escuelas, las escuelas Lasalle y la escuela Rampal), y arrestaron al abuelo de dos niños, ambos estudiantes de la escuela Piver, 77 Boulevard de Belleville. Después de retenerlo en el café por más de una hora, la policía decidió llevar al abuelo a la estación justo a las 6 p.m. hora en la que finaliza la jornada escolar. Los padres de los alumnos, profesores, activistas de RESF y residentes del distrito intentaron intervenir, pero la reacción de la policía fue inesperada; trataron de dispersar la movilización por la fuerza al hacer uso de violencia física y rociar gas lacrimógeno momentos más tarde. Los padres que se encontraban en las salidas de las escuelas con sus niños y carriolas fueron alcanzados por los poderosos gases lacrimógenos y se refugiaron en la escuela primaria Lasalle para huir de esta traumatizante escena. Al final el abuelo fue llevado a la estación de policía del segundo distrito.
Poco tiempo después, las redadas continuaron en Goncourt y en la rotonda de Stalingrado. Aumentar el rango del perfil racial ya no les parece suficiente, algunas veces actuando por fuera de los marcos legales, los oficiales de policía han elegido transgredir el último refugio de los valores de la República: las escuelas. El Prefecto de la Policía de París estaría equivocado al subestimar el crecimiento de la ira que es causada por estos arrestos inocuos y circunstanciales en los distritos conocidos como “populares”. El miedo que la gente le tiene a la policía disminuye poco a poco debido a la determinación que tienen de poner fin a este proceso y nosotros compartimos esa determinación. Las redadas son procesos detestables porque ridiculizan los derechos humanos básicos. Además, es insoportable cuando las propias instituciones de la República son el objetivo. También hacemos especial énfasis sobre las garantías otorgadas a la RESF durante el verano de 2006 (el 5 y 27 de julio) por la Prefectura de Policía: no habrá interpelaciones dentro de las instituciones educativas. ¿Tendremos que aguantar de ahora en adelante la anulación e invalidación de estas garantías?»
El Blog de primtemps también informa otras exacciones por parte de la policía que incluyen el arresto y la muerte de varias personas de Guinea, Sri Lanka, Chad y Camerún, y se preguntan, ¿cuándo va a parar la ira?:
«Qui s’intéresse au sort des sans-papiers en France n’arrive plus à suivre. Les informations tombent, l’une après l’autre à une cadence inégalée. Toujours plus loin dans la violence et dans l’humiliation, toujours plus bas dans l’échelle des droits humains.
Extraits.
« Lille – Jeudi 15 mars – Un jeune Guinéen, étudiant en physique-chimie, est emmené au poste parce qu'il n'a pas ses papiers sur lui. Il en ressort le lendemain porté par ses amis, marchant avec difficultés, des empreintes de chaussures au dos de son tee-shirt blanc et, sur le devant, des traînées de sang mêlées de salive…»
Plus près de chez nous :
Mardi 20 mars, à Lournand, petit village de Saône-et-Loire. Une jeune camerounaise, conjointe d’un français, est arrêtée, tandis que son mari et le maire du village se rendent à une convocation en gendarmerie. La jeune femme est envoyée en centre de rétention, pour être expulsée, sans que son mari ne puisse la revoir »
Au-delà de ces actions de répression, les expulsions conduisent parfois au pire :
– Issa, jeune tchadien expulsé le 6 mars 2007 est retenu dans un commissariat de N’Djamena depuis sa descente d’avion. Il a subi un interrogatoire « musclé » ; les dernières nouvelles datent du 13 mars : il était très affaibli et privé de nourriture. Il n’a plus donné de nouvelles depuis lors…
– Elanchelvan Rajendram – 30 ans – a été expulsé vers le Sri Lanka en août 2005 ; il a été exécuté chez lui ce 28 février par l’armée sri-lankaise » lien
Depuis l’affaire d’Outreau, la responsabilité des magistrats est devenue une question récurrente. Les ministres, préfets, magistrats… impliqués dans ces affaires devront-ils s'expliquer et assumer leurs propres responsabilités ?
“Lille – Jueves 15 de marzo- un joven guineano, estudiante de física y química, es llevado a la estación porque no tiene sus papeles consigo. Sale al día siguiente, ayudado por sus amigos, caminando con dificultad, con huellas de zapatos en la parte de atrás de su camiseta blanca y con rastros de sangre mezclada con saliva en la parte de adelante…”
Más cercano a nosotros: “Martes 20 de marzo, en Lournand, un pequeño pueblo de Saone-et-Loire, una camerunesa, esposa de un francés, es arrestada mientras que su esposo y el alcalde del pueblo acuden a una citación en la gendarmería. La joven mujer es enviada a un centro de detención para que sea deportada, sin que su esposo pueda verla de nuevo”.
Más allá de estos actos de represión, las deportaciones a veces conducen al peor escenario: – Issa, un joven chadiano que fue deportado el 6 de marzo del 2007, es retenido en una estación de policía de Yamena desde la llegada de su avión. Se le sometió a un interrogatorio “físico” y la última noticia que se tuvo de él fue el 13 de marzo: estaba muy débil y se le había privado de alimentos. Desde entonces no tuvimos más noticias… – Elanchelvan Rajendram – 30 años – fue deportado a Sri Lanka en agosto del 2005 y ejecutado por el ejército ceilanés a su regreso al país el 28 de febrero”.
Desde el caso de Outreau, la responsabilidad del magistrado se ha convertido en un tema recurrente. ¿Será que finalmente los ministros, prefectos y magistrados implicados en estos asuntos se manifestarán al respecto y aceptarán sus responsabilidades?