Luego de las protestas en Timbuctú de abril de 2012 [en], los ciudadanos de la ciudad de Gao han tomado las calles para protestar acerca de las exigencias y órdenes impuestas por los grupos islámicos que actualmente ocupan el norte de Mali. El siguiente video muestra el impacto de la ley Sharia en Timbuktú [fr]:
Oumar Diakité describió [fr] su impresión de los acontecimientos, luego de hablar con un corresponsal en Gao en el sitio web de noticias de Mali abamako.com:
Les rues sont occupées par la jeunesse de Gao avec en main des drapeaux maliens…Les uns sont sur des motos et brandissent le drapeau du Mali…D’autres sont habillés aux couleurs du drapeau malien… », a rapporté notre source hier vers 12 h avant d’ajouter : « On n’entend que l’hymne national du Mali et des slogans comme « Le Mali est un et indivisible ! », « A bas l’Azawad ! A bas le MNLA ! Vive le Mal »…»
El blog Tuareg Survival, temoust.org, ofrece un relato diferente [fr] de los acontecimientos:
Les manifestants, parmi lesquels des jeunes, ont brûlé des pneus dans les rues, voulant ainsi exprimer leur exaspération contre la mainmise de ces groupes sur la ville, notamment l’interdiction qui leur est faite par les islamistes de jouer au football ou de regarder la télévision. Des hommes armés ont riposté, tirant par moments à balles réelles contre les manifestants.
Los malienses han hecho emotivos comentarios sobre estos acontecimientos en varios medios de comunicación y en la blogósfera. Wangou dejó el siguiente comentario luego de un artículo [fr] en el semanario Jeune Afrique:
La majorité des populations du Nord Mali est Songhay, une race guerrière qui a construit le plus grand des empires ouest africains. Il ne faut pas les provoquer. ils n'adhéreront jamais à la cause des mouvements armés. Ce qui rend impossible toute indépendance ou toute partition de cette partie au profit des touaregs…
Cheikh también comentó [fr] sobre este artículo:
De grâce vous les autorités maliennes faites quelque chose. Cette situation est insupportable. Capitaine Sanogo prends de la hauteur la question à traiter est au nord, ces jeunes ont besoin de leur armée. Frères touaregs du MNLA, faites votre bilan. Est ce que réellement vous avez libérer les peuples du Gao, de Kidal de Tombouctou?.
El siguiente video muestra el impacto de la ley Sharia en el norte de Mali [fr]:
http://www.youtube.com/watch?v=YxQ8gR9cE5s&feature=related
Un artículo de Maliweb.net también recibió [fr] muchos comentarios, incluido el de Yamoussa, que escribió [fr]:
Quelle honte !quelle honte !!mais quelle honte!! Qu’attendent les maliens qui étaient sortis nombreux pour débarquer le G.M.T [le Général Moussa Traoré] en 1991 sortir et marcher sur Kati et empecher les militaires de monopoliser la Télé malienne. La premiere des choses importantes pour un miltaire c’est la sauvegarde de l’intégrité territoriale de son pays ensuite le protection des personnes et leurs biens ! Mais où sont nos militaires dans le Nord ? Mais où sont-ils ? Ces braves soldats à Bamako à la recherche du pouvoir! ! Vous faites honte aux Maliens !
Hogon Malien escribió furiosamente [fr]:
De toutes les façons, on se rends compte que Bamako s’en fout du Nord. Nous prendrons notre destin en main. C’est la triste réalité. J’ai l’impression que nous ne connaissons plus notre priorité. Les populations de la région de Mopti vont se joindre au Nord pour lutter contre le MNLA, et les terroristes, et ensuite on prendra notre indépendance vis à vis de Bamako.Trop c’est trop.Tenez bon, la libération en proche. A bon entendeur
Un artículo de Adam Thiam de www.malijet.com, provocó que varios lectores expresaran sus sentimientos [fr] sobre la situación en Mali, incluido Oumou Dilli, que comentó [fr]:
Merci les enfants pour le drapeau VERT JAUNE ROUGE, merci pour ces cris de Vive le Mali!
Vous obtiendrez votre liberté par vous-même car le pire ennemi du Mali fait diversion a Bamako, bloque l'entrée DES troupes de l'union, arrête les citoyen, empoisonne ORTM et radios libres! … SANOGO, il est plus toxique que MNLA et Aqmi …
Obtendrán su libertad ustedes mismos, pues el peor enemigo de Mali está distraído en Bamako, bloqueando la entrada a las tropas de la unión, arrestando ciudadanos, ¡envenenando ORTM [en] y a las estaciones libres de radio!… SANOGO es más tóxico que el MNLA y el AQMI…
Mientras tanto, un lector azawadí no ocultó sus ideas a favor de la independencia [fr] del norte de Mali:
Mr Thiam, ne nous parlez pas de la nation malienne qui n'a jamais existé. Pour que l'Etat existe il faut un minimum qui est la volonté de vivre ensemble. Avant l'indépendance formelle du Mali les autochtones de l'Azawad ont demandé à la France de ne pas les inclure dans le Soudan français. Depuis 1963 à nos jours des soulevements ont vu le jour dans le nord pour s'insurger contre le pouvoir incapable de Bamako.
Vous parlez des jeunes de Gao et de leur révolte, ils sont insignifiants, leurs ainés les gandakoy et les ganda iso ont été laminés en une journée par un groupe armé venu d'un seul campement Daoussahak , dans les environs d'Ansongo. Personne au Nord ne voulait plus du désordre de l'Etat voyou du Mali.
Señor Thiam, no nos hable de una nación maliense que no ha existido nunca. Para que el estado exista, se necesita un mínimo que es la voluntad de vivir juntos. Antes de la independencia formal de Mali, los indígenas de Azawad pidieron a Francia que no se les incluyera en el Sudán francés. Desde 1963 a nuestros días, varios levantamientos han visto la luz en el norte para insurgir contra el poder incapaz de Bamako.
Usted habla de los jóvenes de Gao y su revuelta, pero son insignificantes. Sus mayores, los gandakoy y los ganda iso, fueron eliminados en un día por un grupo armado que llegó de un solo campamento Daoussahak, creca de Ansongo. Nadie en el norte quiere ya el desorden de este estado deshonesto de Mali.
El sitio bamanet.net publicó una declaración [fr] del Colectivo de Nacionales del Norte, COREN, expresando su preocupación por la situacion de deterioro en los económico, social y de seguridad en la región del norte.
En una entrevista [fr] publicada en malijet.com, Moctar Mariko, presidente de la Asociación Maliense de Derechos Humanos [en], expresó su preocupación por la actual inestabilidad política:
La classe politique doit oublier les postes juteux et faire face au problème du Nord. Qu’est-ce qui empêche les rebelles de venir aujourd’hui à Bamako? Je pense qu’on doit avoir le même objectif. Je suis un peu désolé parce que je ne pensais pas que le Mali pouvait atteindre cette phase dans la crise. Au début, je pensais que ça allait être passager, mais ce que je constate ne me donne pas beaucoup de confiance.
Ciertamente, considerando la confusión que reina en el ejército maliense, uno se pregunta cómo se podría resistir si los islamistas decidieran conquistar todo el país.
La versión en inglés de este post fue subeditada por Jane Ellis [en].