El periodo colonial en África ha menudo ha sido señalado, correcta o incorrectamente, por los numerosos problemas que afectan al continente. El debate sobre el impacto real de la colonización en el desarrollo de los países africanos y sus intermitentes problemas casi nunca tiene consenso. Sin embargo, hay un aspecto de este periodo que ha causado menos controversia: la ignorancia de la historia africana precolonial.
No es raro encontrar que un significativo número de estudiantes africanos de los periodos colonial y poscolonial tienen un conocimiento muy rudimentario de la historia de África. Esos mismos estudiantes a menudo conocen la historia del país colonizador mejor que la de su propio país, un fenómeno que destaca la expresión «nuestros ancestros los galos» [fr, .pdf] que hasta hace poco se usaba en Costa de Marfil y Senegal.
Peligros de descuidar nuestro pasado
A diferencia de lo que el expresidente francés Nicolas Sarkozy dijo en Dakar, Senegal [en] en 2007, acerca del lugar de hombres africanos en la historia [en], la historia del continente africano está llena de ricas civilizaciones y personajes icónicos [en]. Una historia que con demasiada frecuencia se pasa por alto o se ignora.
Fue en respuesta al famoso discurso de Dakar que el historiador maliense Adame Ba Konaré [en] escribió, con la ayuda de compañeros historiadores, una colección de ensayos llamado Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy («Breve recuento de historia africana desde la perspectiva del presidente Sarkozy»). En la introducción de esta colección, los autores explican por qué es necesario entender mejor la historia de África y cómo hacerlo [fr]:
Il faut surtout se préoccuper de disséminer le plus largement possible l’histoire, la vraie histoire de l’Afrique et des peuples africains, en Afrique et hors d’Afrique. La jeunesse africaine est avide de savoir. Elle se pose légitimement des questions qui reviennent presque toujours à celle-ci : comment se fait-il que nous en soyons là où nous sommes aujourd’hui ? Parallèlement à l’écrit, nous disposons désormais de toutes sortes de moyens techniques pour procéder au mieux à cette dissémination.
Dembeto, usuario de YouTube, ha cargado un video [fr] de un programa que trata de la historia olvidada de África:
http://www.youtube.com/watch?v=EI-ugayMWTc
En Guinea, Papa Attigou Bah advierte de las consecuencias de olvidar la historia, dadas las periódicas crisis políticas por las que ha atravesado el continente. En un artículo, L'Afrique politique, une histoire oubliée? (África política, ¿una historia olvidada?), pregunta:
La nouvelle génération africaine, celle née pendant et après les indépendances, pourra-t-elle objectivement bénéficier de l'enseignement de l'histoire des luttes politiques successives engendrées par nos anciens pendant la période postcoloniale intitulée l'époque des indépendances africaines? Aussi, quel bilan l'Afrique tire-t-elle aujourd'hui de ses douloureuses décennies de lutte politique et démocratique gérée cette fois par cette même génération qui a milité pour les indépendances africaine ? [..] L'Afrique peut et doit être le continent de l'avenir dans ce 3ème millénaire, à condition que la nouvelle génération africaine prenne toutes ses responsabilités devant l'histoire.
En Madagascar, los libros escritos por el pueblo malgache sobre su propia historia [en] no son abundantes. Esto se puede explicar por el hecho de que el francés es el idioma dominante en lo que teóricamente es un ambiente bilingüe. Rakotoarisoa Victor James explica [fr]:
Le bilinguisme est effectif, au profit Français. Parmi les huit principales matières officielles en Terminale, seul le Malgache se fait en malgache et deux autres (la Philosophie et l’Histoire-Géographie) pour lesquelles l’enseignant (en dispensant ses cours), et les élèves (quand ils traitent leurs sujets d’examens) ont le choix. Cette interprétation nous montre en effet que, dans le cadre de l’enseignement apprentissage, le Malgache est légèrement moins important que le Français.
Reaprendiendo la historia
Varias iniciativas promueven una reapropiación de la historia africana por parte de sus ciudadanos. La UNESCO lanzó un proyecto [en] en 1964 para desarrollar la ‘Historia General de África’ que tiene por objetivo:
..remédier à l’ignorance généralisée sur le passé de l’Afrique. Pour relever ce défi qui consistait à reconstruire une histoire de l’Afrique libérée des préjugés raciaux hérités de la traite négrière et de la colonisation et favoriser une perspective africaine, l’UNESCO a fait appel aux plus grands spécialistes africains et internationaux de l’époque. [..] Supervisée par un Comité scientifique international dont deux tiers étaient africains, l’élaboration des huit volumes [fr] de l’Histoire générale de l’Afrique a mobilisé plus de 230 historiens et autres spécialistes pendant plus de 35 années.
El grupo de Facebook Mémoires d'Afrique (Memorias de África) [fr] quiere iniciar:
Un débat autour d’une figure de l’histoire africaine ou des peuples noirs. L’objet est de libérer la parole sur des questions souvent taboues, de dépoussiérer le panthéon noir [..] notre modeste objectif est juste de faire découvrir à nos enfants, à la grande famille panafricaine et ses diasporas, de susciter le débat et peut-être des passions. [..] Vous pouvez vous exprimer sur un sujet qui vous passionne et qui rentre dans le champ qui nous intéresse ici. Sans jamais tomber dans la polémique, l'insulte ou l'intolérance [..] il faut espérer que notre passion pour l'histoire de notre continent continuera de nous unir.
Una rica historia, es demasiado grande para detallar representativamente partes tan seleccionadas, como por ejemplo la historia de Togbè Agokoli [fr], rey de los ewés, fundador del Reino de Notsé [en] en Togo:
En Accra, Ghana, se organizó un Mes de Historia Negra [en] el pasado marzo para celebrar la historia panafricana. Muchos usuarios de Internet aprecian este deseo de hacer que la historia africana sea conocida más ampliamente.
Tras ver el video anterior, el cibernauta Boris Amouzou [fr] dijo en Facebook:
Moi ce que j'aime dans cette émission, c'est qu'elle nous permet de revivre cette partie de l'histoire du Togo qui nous échappe..
Pero reaprender la historia del continente es un proceso largo. Jacques Binet nos recuerda que los líderes africanos también cargan parte de la culpa por esta historia olvidada [fr]:
Il faut rappeler en effet que l’opinion publique et les parlementaires africains voulaient une école et des programmes exactement conformes à ceux en usage en France.
Sin embargo, Malassem piensa que la ignorancia de la historia africana ya no es un problema de falta de recursos sino de voluntad [fr]:
Afrique mon Afrique. Afrique des fiers guerriers. L'histoire a toujours une trace. Il est juste dommage pour celui qui veut rester à tout jamais dans l'ignorance.