El 30 de junio de 2012 pasará a la historia como una de las fechas más devastadoras para Malí y para su patrimonio cultural. En reacción a la decisión de UNESCO que colocó a Tombuctú [en] en la lista de Patrimonio de la Humanidad en Peligro, el grupo islamista de Ansar Dine (uno de los grupos armados que controlan el norte de Mali) emprendió la demolición de mausoleos de santos musulmanes en la ciudad de Tombuctú.

El 30 de junio, saharamedias.net escribió [fr]:

Les combattants du mouvement ont détruit des mausolées construits comme étant les tombeaux de savants et saints jouissant d’une grande estime au sein des populations de la ville historique, avec comme objectif d’ôter toute trace permettant de déterminer l’emplacement de ces lieux.

Un corresponsal de saharamedias.net que presenció los ataques [fr] informó del fanatismo que rodeó este sacrilegio:

Les démolitions avaient un caractère particulier. Un homme qui remercie Dieu après avoir détruit un tombeau plus protubérant que les autres ; un autre qui loue Allah de leur avoir accordé toutes ses victoires et de leur avoir permis d’appliquer Sa Loi sur terre’ ; Un troisième qui savoure la victoire et souhaite qu’il en soit ainsi dans tous les pays du monde musulman.

Aunque la destrucción de la tumba de san Sidi Mahmud Ben Amar [en], que ocurrió el 4 de mayo, es lo que ocupa gran parte de la conversación, no hay duda del destino de los otros 15 lugares. Ciertamente, según Sanda Ould Boumama (portavoz de Ansar Dine en Tombuctú) en un post [fr] en senego.com:

Ansar Edine va détruire aujourd’hui tous les mausolée de la ville. Tous les mausolées sans exception

Maghreb Emergent trata de encontrar una explicación [fr] para los furiosos ataques de los islamistas contra sitios que representan la memoria colectiva del pueblo de Malí y sus contribuciones al patrimonio cultural del mundo:

Outre les mosquées, le site classé compte 16 cimetières et mausolées qui étaient des composantes essentielles du système religieux dans la mesure où, selon la croyance populaire, ils étaient le rempart qui protégeait la ville de tous les dangers

‘Centre de recherches historiques ahmed baba’ (CEDRHAB) es un centro de investigación que tiene por finaidad proteger los lugares históricos de Tombuctú. De upyernoz en Flickr, con licencia CC-BY

Hubo muchas reacciones en la blogósfera.

En el portal del periódico francés lemonde.fr, diversos colaboradores comentaron la historia, como  Michèle Faudrin, opinó en un artículo [fr]:

Les islamistes ont détruit plusieurs monuments…autodafé ! Entre eux et nous un fossé ; Ils sont intolérants, nous nous efforçons d'être tolérants. Ils ne tolèrent pas notre tolérance, nous ne tolérons pas leur intolérance.

Comentando en un artículo publicado en tempsreel.nouvelobs.com, nouen marie-claude expresó sus temores [fr]:

Quelle tristesse ! On ne peut plus trouver de mots pour qualifier un tel délire ! ……Ils sont déjà en Afghanistan , en Syrie , un peu partout en Afrique ….ils me font penser aux nazis qui ont commencé ..par brûler des livres …….L'Europe a un incendie en face de ses côtes méditerranéennes….allumé par des inquisiteurs au 21 ème siècle ….Horrifiée et inquiète !

Reaccionando a la misma noticia, Kangoo Durant escribió [fr]:

ils se dissent agir au nom de DIEU, ils ont vu DIEU ces malades???? Faudrait leur dire que DIEU bâti, il ne démolit pas des lieux saints lui étant destinés. Mais avant toute chose, ce sont des lieux de l'histoire humaine, avec des âmes!

Ahmed Mouhlay piensa [fr]:

A ce niveau, on quitte le domaine de la croyance/religion pour entrer dans celui de la psychiatrie. Une opération «de force» contre ces gens-là ne serait pas une guerre, mais une thérapie.

Marc Esnoult cree [fr]:

Nouvel Afghanistan, mais plus près. Nous ne comprenons pas bien cette histoire de saints musulmans rejetés par les islamistes extrémistes; peut-être représentation interdite par la charia; c'était plus net en Afghanistan quand les statues préislamiques ont été détruites par les talibans. Il serait étonnant qu'il n'y ait pas là-bas des camps d'entrainement type Al qaida.

En Twitter, @Toshikoshi comenta un post publicado por slateafrique.com y señala [fr]:

@Toshikoshi: Un véritable génocide culturel s'est opéré à #Tombouctou -http://goo.gl/XKRzX

El usuario de Twitter ‏@hdstanton1 concluye:

@hdstanton1: #Tombouctou Au delà de la destruction des mausolées, les islamistes veulent montrer qu'ils détruiront toute civilisat° étrangère à leur dogme.»

La siguiente reacción [fr] de Toni972, publicada el 24 de mayo en el sitio rfi.fr tras los primeros delitos de los extremistas, sigue siendo relevante. Resume la situación: un paralizado gobierno malí y una comunidad internacional cuyo silencio es ensordecedor:

C'est d'autant plus révoltant que le gouvernement malien ne peut rien pour lutter efficacement contre ces intrus, sachant que la seule solution pour les éradiquer est une lutte armée sans merci. On ne négocie pas avec avec des terroristes on les élimine physiquement purement et simplement. Vivement une intervention musclée pour que ces régions redeviennent libres.

Temoust.org, piensa [fr]:

Pour tout cela, la situation désastreuse que vit Tombouctou n’est pas qu’une affaire interne au Mali. Elle intéresse l’humanité entière car cette fois, il ne s’agit pas de chasser un dictateur, mais bien d’effacer la trace d’une humanité entière, sa mémoire, ses rites, ses traditions, ses langues et, bien sûr, l’enjeu, la mort d’une des villes dont les mausolées et les demeures d’hommes et de femmes s’ouvrent sur le désert.

Mientras Irina Bokova, Directora General de UNESCO, expresa su malestar y disgusto, los islamistas continúan sus ataques y obligan a las personas a obedecer la sharia [ley islámica], mientras se ven reforzados por la llegada de de nuevas tropas. El sitio malikounda.com informó [fr] de la llegada a Tombuctú de cerca de 30 yijadistas argelinos el 29 de junio.

Los primeros crímenes provocaron una reacción violenta con protestas en las calles y enfrentamientos con los terroristas. Desafortunadamente, esta vez la gente que vive con el terror y está reducida al silencio puede no encontrar líderes que los lleven a nuevas protestas.