Saouti Haidara, de 62 años de edad, director del periódico maliense L'Indépendant y un veterano de la prensa de Bamako, fue secuestrado por unos encapuchados, golpeado y posteriormente abandonado en una carretera la noche del jueves 12 de julio de 2012.
MDD aporta más datos sobre las circunstancias de este secuestro en la página web de noticias maliense Journal du Mali [fr]:
Ils sont venus le chercher au bureau. Ils ont tiré en l'air pour intimider le personnel et brutalisé notre patron», raconte un journaliste. C'était vers 21h30. Ils ont ensuite emmené Saouti Haidara sur la route Sénou vers l'aéroport. Après avoir été battu par ces individus mal intentionnés, l'homme qui a pu être suivi par ses collaborateurs, a été relâché 4h après et transporté à la clinique mère-enfant du Luxembourg. » Nous y avons passé toute la nuit et ils lui ont cassé une main
La televisión maliense emitió imágenes de la víctima tras la agresión. [fr]
http://www.youtube.com/watch?v=DQ0OZU44ppo;feature=player_embedded
Una semana antes, Abderahmane Keita, del periódico maliense L’Aurore había sufrido un destino similar [fr].
Después del golpe de Estado del 22 de marzo de 2012, aumentaron también el número de detenciones, entre ellas las de Birama Fall, del periódico Le Prétoire, y la de Abdoulaye Barry, del canal de televisión Africable.
Los periódicos y las emisoras de radio privadas declararon una huelga el martes 17 de julio para protestar contra estas agresiones que han sufrido sus colegas.
MDD, de Journal du Mali añadió [fr]:
Aujourd'hui, c'est l'indignation générale après l'agression du doyen de la presse. Saouti Haidara souffre de plusieurs contusions et d'une fracture de la main. Le président de l’Union nationale des journalistes du Mali (UNAJOM), Ibrahim Famakan Coulibaly et celui de la maison de la presse de ce pays, Makan Koné, ont «condamné» cet acte. M. Koné a annoncé «la tenue d’une Assemblée générale dès ce vendredi matin à 8 heures (heure locale) à la Maison de la presse, qui sera suivie d’une marche de protestation contre cet enlèvement et les précédents». M. Koné a aussi annoncé «la suspension de toutes les publications au Mali à partir de lundi prochain, toujours dans le cadre de la protestation» [..] L'organisation de défense des journalistes Reporters sans frontières (RSF) s'était inquiétée en mai des violations de la liberté de la presse au Mali depuis le coup d'Etat militaire du 22 mars,