Los sistemas de salud están evolucionando rápidamente en África Subsahariana, donde algunos países han implementado sistemas que permiten evaluar medidas tomadas hace varias décadas. Estudiantes e investigadores de Camerún han examinado de cerca políticas sociales públicas e iniciativas del sector privado en su país.
Reglas básicas y debilidades del sistema de seguridad social de Camerún
El Centro de Coordinación Europeo e Internacional de Seguridad Social, CLEISS por sus siglas en inglés, ofreció un resumen [fr] del sistema de seguridad social de Camerún:
La sécurité sociale camerounaise comporte trois branches :
- accidents du travail, maladies professionnelles,
- prestations familiales,
- invalidité, vieillesse, décès (survivants).
Les soins sont dispensés aux travailleurs par les employeurs dans le cadre du code du travail. Toutefois, depuis 1962, un certain nombre de soins sont dispensés, dans le cadre d'un service national de santé. La législation camerounaise de sécurité sociale ne comporte pas, en effet, de branche «soins de santé». Les cotisations sont payées sur les salaires plafonnés à 300.000 francs CFA sauf pour les accidents du travail pour lesquels les cotisations sont payées sur la totalité du salaire. Le SMIG est égal à 28.216 francs CFA par mois pour 40 heures de travail hebdomadaire dans les entreprises non agricoles publics ou privées.
El sistema de seguridad social de Camerún consta de tres áreas:
- accidentes de trabajo, enfermedades profesionales
- prestaciones familiares
- invalidez, vejez, muerte (sobrevivientes)
El tratamiento es proporcionado a los trabajadores por parte de los empleadores según el código del trabajo. No obstante, desde 1962, se ha proporcionado una cierta cantidad de tratamientos a través del servicio nacional de salud. La legislación de Camerún sobre seguridad social incluye, en efecto, un rubro de ‘cuidados de salud’. Las contribuciones se pagan en las remuneraciones hasta un tope de 300,000 francos CFA (unos US$590), salvo en el caso de accidentes de trabajo, por los cuales las contribuciones se pagan sobre la remuneración total. La remuneración mínima garantizada es de 28,216 francos CFA (US$56) al mes por 40 horas de trabajo semanal en empresas públicas o privadas no agrícolas.

Trabajadores informales en el cruce de caminos Biyem-Assi en Yaundé, de Niluje en Wikipedia (licencia CC – dominio público).
Alex Okolouma, estudiante de doctorado en la Universidad de Yaundé en 2008, sostenía que la seguridad social de Camerún no ha funcionado bien desde comienzos de los años 80, debido a tres factores principales: crisis financiera, ineficiencia del sistema y falta de legitimidad. Explicó [fr]:
Les difficultés éventuelles que peut rencontrer le système de sécurité sociale dépendent toutefois de la conjoncture dans laquelle il évolue, du taux d'activité dans l'économie formelle et de la gestion des fonds qui alimentent le régime. Si l'on prévoit une hausse des activités dans l'économie informelle chez les individus appartenant à la classe d'âge des actifs, alors cela ne peut que susciter la dégradation du ratio de dépendance du système. Plusieurs facteurs de dysfonctionnements ont été identifiés. Pour certains ces facteurs sont d'abord démographiques et macroéconomiques. Il y a l'arrivée à l'âge de la retraite de populations importantes de salariés pris en charge à l'époque de la croissance et bénéficiaires de pensions au moment où le nombre de cotisants a baissé considérablement. A ces facteurs structurels et financiers s'ajoutent également les évolutions négatives de la gestion interne (gestion financière et gestion administrative).
Okouloma recomendó un nuevo enfoque [fr]:
Si ce système continue à fonctionner ainsi, sa viabilité sera dans un terme proche mise à mal. Il apparaît donc judicieux d'entreprendre la réforme du système camerounais de protection sociale. La mise en place d'un nouveau modèle de protection sociale va permettre de contribuer à l'extension et à l'amélioration du fonctionnement du système de protection sociale camerounais.
El sector privado y el mercado laboral
Boris Kamga, investigador en el Instituto de Relaciones Internacionales de Camerún [en], IRIC por sus siglas en inglés, describió así el mercado de seguros de Camerún [fr]:
Le marché des assurances se caractérise par une faible couverture des risques industriels, un très faible taux de couverture des ménages, et une assurance-vie encore peu développée. Selon certaines sources, seules une maison sur 10 et une voiture sur deux seraient assurées. [..] Dans le secteur, 25 compagnies, 52 courtiers et 48 agents généraux se partagent un marché dont le chiffre d'affaires (mesuré par les primes émises) était de 94,2 milliards de FCFA en 2005. Parmi les 25 compagnies d'assurance établies au Cameroun, les cinq premières – Chanas, Axa, Saar, AGF et Activa – détenaient en 2005 environ 72,5% du marché. Les deux entreprises d'État (AMACAM et CNR) ont été liquidées.
Kagan cree que el seguro tiene un rol en la recuperación de la economía de Camerún. Para lograrlo, concluyó [fr]:
Les résultats auxquels nous sont parvenus attestent d'un réel besoin d'assainissement du secteur, étant entendu que le service des assurances est une nécessité impérieuse pour le développement de notre économie, la garantie des personnes et la sécurisation des affaires. Reste que, cet effort d'assainissement doit concerner aussi bien le cadre juridique d'exercice de la profession, les mesures incitatives pour ouvrir les services d'assurances aux diverses branches de l'activité économique, l'amélioration du processus de paiement des sinistres et/ou des engagements dus.
Un componente crucial del sistema sigue siendo el mercado laboral y su rol en obtener garantías mínimas para medidas de servicios de salud. La tasa de desempleo sigue siendo una cifra desconocida en Camerún. La información oficial del Instituto Nacional de Estadísiticas de Camerún [en] muestra una tasa de desempleo de 4.4% para 2005, mientras que el libro de Datos del Mundo de la CIA [en] informó una tasa de desempleo de cerca del 30%. A la luz de la importancia de la economía informal, los expertos creen que también es importante examinar de cerca la productividad laboral como una función de la seguridad otorgada por sus contratos laborales.
Benjamin Fomba Kamga es investigador de IZA, Insituto de Investigación Económica que se especializa en el mercado laboral. Escribió un artículo sobre ‘Contratos labores y ocio en Camerún’ [en]. Concluyó que:
Los trabajadores con contratos a corto plazo desde su contratación están más inclinados al ocio, así como los que son permanentes desde su contratación. Es probable que los trabajadores sin seguridad social hagan trampa que los que tienen seguridad social y contratos permanentes desde el comienzo.
Estos estudios enfatizan la importancia de un sistema de seguridad social que proteja a la mayoría de camerunenses. Todavía hay mucho que abordar antes de que el actual sistema cumpla con esos criterios. La dirigencia política será fundamental para realizar los cambios necesarios.