El 14 de marzo de 2013, las fuerzas de seguridad reprimieron violentamente un plantón de periodistas del sector privado en Togo. Los periodistas protestaban [fr] por las nuevas disposiciones de la Ley Orgánica que implican que el Alto Comisionado de Audiovisuales y Comunicaciones [en] (HAAC) puede ahora revocar las licencias de negocios de los medios togoleses sin procedimientos judiciales. Las protestas, organizadas por siete asociaciones profesionales, se llevaron a cabo en Lomé, la capital y mayor ciudad de Togo. Las fuerzas de seguridad usaron varas, bombas de gas lacrimógeno y balas de hule para dispersar a los manifestantes. Algunos periodistas quedaron heridos, principalmente Younglove Egbéboua Amavi, Secretario General de la asociación de prensa togolesa SAINTJOP [en] (Sindicato de Agentes de la Información y Periodistas de Medios Públicos).

Younglove Agbéboua Amavi, Secretario General de SAINTJOP, herido por las fuerzas de seguridad. Foto a través de afreepress.info – domnio público.
El sltio web de noticias 27avril.com publicó un artículo con los hechos [fr]:
Le journaliste Younglove Egbéboua Amavi, secrétaire général du Syndicat des agents de l’information, techniciens et journalistes des organes publics (SAINTJOP), a été gravement blessé au visage par une balle en caoutchouc lors d’un sit-in des journalistes, jeudi à Lomé, a constaté APA sur place. Il a été admis en urgence au centre hospitalier universitaire de Lomé Tokoin où selon les médecins, le journaliste souffre d’une fracture de la mandibule avec une lésion des dents.. La manifestation a été violemment réprimée par des forces de l’ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes et de matraques pour disperser les journalistes.
Las organizaciones profesionales de noticias habían incitado un programa gradual de manifestaciones antes de recurrir al plantón. Reporteros sin Fronteras presentó [fr] el cronograma en su sitio web:
Le mardi 12 mars 2013, à l’appel de huit organisations de professionnels des médias, les médias audiovisuels, la presse écrite et la presse en ligne observeront une «journée sans presse». Le lendemain, une manifestation rassemblera les opposants à cette loi, qui, pour l’occasion, porteront du rouge. Enfin, le jeudi 14 mars, un sit-in sera organisé devant le Palais de la Présidence de la République.
Le 18 février dernier, Reporters sans frontières s’est adressée au Premier ministre togolais, monsieur Ahoomey-Zunu, pour demander le retrait du projet de loi.
El martes 12 de marzo de 2013, después de llamados de ocho organizaciones profesionales de medios, los medios audiovisuales y la prensa escrita y online observarán un “día de prensa libre”. Al día siguiente, una manifestación reunirá a opositores de esta ley, que usarán ropa roja para la ocasión. Por último, el jueves 14 de marzo se organizará un plantón frente al Palacio del Presidente de la República. El 18 de febrero, Reporteros sin Fronteras se dirigió al Primer Ministro de Togo, señor Ahoomey-Zunu, para pedir el retiro del proyecto de ley.
Aunque el caso de Younglove Egbéboua Amavi fue el más serio, otros periodistas también sufrieron tratos duros. El sitio web del Comité para la Protección de Periodistas [en], dijo que [fr]:
Yolande Lovi, reporter du groupe privé RTDS, est tombée en syncope sous l'effet des grenades lacrymogènes tirés par des policiers, selon un communiqué rendu public par les groupes de défense de la liberté de la presse. Le communiqué indique que d'autres journalistes qui ont tenté d'aider M. Lovi ont également été agressés.
El siguiente video muestra a las fuerzas de seguridad tratando de dispersar a los manifestantes [fr]:
Yark Damehane, Ministro de Seguridad de Togo, dio su versión de los acontecimientos [fr] en un comunicado de prensa publicado por el blog de noticias republicoftogo.com [fr]:
Toutes les injonctions régulièrement faites par les forces de l’ordre sont restées vaines. C’est alors qu’ayant procédé aux sommations, le commandant de la troupe a décidé de faire usage de la force pour évacuer les lieux
Une grenade lacrymogène a malheureusement atteint au visage M. Younglove Egbéboua Amavi qui a aussitôt été évacué au pavillon militaire du CHU Sylvanus Olympio. Ces jours ne sont toutefois pas en danger. On déplore de part et d’autres des blessés au moment de la dispersion des manifestants par les forces de sécurité.
Todos los mandatos hechos varias veces por las fuerzas del orden fueron en vano. Es así como, tras haber procedido con las advertencias, el comandante de la tropa decidió hacer uso de la fuerza para evacuar la zona. Desafortunadamente, una granada de gas lacrimógeno le cayó en la cara al señor Younglove Egbéboua Amavi, que fue llevado de inmediato al pabellón militar del [Hospital] CHU Sylvanus Olympio. Sin embargo, estos días no están en peligro. Deploramos las heridas en ambos lados, que ocurrieron durante la dispersión de los manifestantes por las fuerzas de seguridad.
Esta versión de los hechos fue vigorosamente refutada por numerosas fuentes. En el sitio web togocity.com, Nima Zara escribió [fr]:
Tollé général dans la famille des journalistes. Où le Colonel Yark a-t-il vu des gens emmener le confrère Amavi au pavillon militaire ? A-t-il imaginé ou l’a-t-on trompé ? Le mensonge est si gros qu’il fait pousser un gros cri de consternation, de stupéfaction et de révolte. Tous les témoins, manifestants et curieux qui avaient assisté à la course-poursuite, savent que ce sont les confrères Francis Galley, Junior Amenunya et Ferdinand Ayité qui se sont pliés à quatre pour conduire M. Amavi dans un centre privé puis au CHU Sylvanus Olympio.
Haciendo referencia a los represivos métodos aplicados por el anterior presidente, Gnassingbé Eyadèma, y que sigue usando su hijo Faure Gnassingbé, que heredó la presidencia, agregó [fr]:
De Gnassingbé Eyadèma à Faure Gnassingbé, les méthodes ne changent pas. Le mensonge grotesque et impudique continue d’être servi aux populations dans des situations où même les individus les plus fêlés vont reconnaître le flou, le faux et l’intox. Même dans l’erreur, on refuse de reconnaître la faute et de faire profil bas. On doit avoir toujours raison comme si de Gnassingbé Eyadèma à Faure Gnassingbé, ce sont des irréprochables et des dieux humanisés qui gouvernaient le pays. Le mensonge flagrant du jeudi dernier est la dernière preuve en date, s’il faut se garder de parler des enquêtes sur les incendies des marchés. Machiavel, Néron, Hérode et Pilate tous ensemble !
El sitio togolés de noticias dutogo.com informó [fr] de las palabras de Mohamed Keita, Coordinador Africano para el Comité para la Protección de Periodistas, dando detalles precisos sobre las modificaciones a la ley que abarca a la prensa [fr]:
Conformément aux nouveaux amendements, la HAAC peut maintenant retirer les licences d’exploitation des médias togolais sans procédure judiciaire, ont rapporté des médias. La HAAC est composée de neuf membres, dont quatre sont nommés directement par le président de la République et les cinq autres par le Parlement qui est contrôlé par la majorité présidentielle, ont déclaré au CPJ des journalistes locaux.
Sin embargo, apenas días después de estos graves acontecimientos, Oliver A reveló [fr], en un artículo publicado en afreepress.info, que la Corte Constitucional había dado una respuesta desfavorable con respecto a algunas modificaciones a la ley:
…. Les articles 58, 60, cinquième et sixième tirets, 62, dernier tiret,63, troisième et quatrième tirets, 64 et 67 de la loi organique adoptée le 19 février 2013, portant modification de la loi organique n° 2009-029 du 22 décembre 2009 relative à la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication, ne sont pas conformes à la Constitution.
El sitio web de radiogameli.com destacó [fr] que ni el Consejo Nacional de Patrocinadores de Prensa (CONAPP) ni la Unión de Periodistas Togoleses Independientes (UJIT) estuvieron entre las organizaciones profesionales detrás de la manifestación:
Par une démarche menée envers la Fédération internationale des Journalistes (FIJ), l’UJIT indique pour sa part, avoir à travers une requête sollicité une « assistance financière directe au confrère en difficulté ». « La procédure suit son cours normal et la FIJ en mesure la réelle portée au regard des échanges entre l’UJIT et cette structure internationale dont elle est l’affiliée au Togo », stipule le communiqué.
Según Ferdinand Ayité, presidente de ‘SOS Periodista en peligro’, citado por Olivier A en un artículo [fr] en afreepress.info, el estado de salud de Younglove Agbéboua Amavi es peor de lo que parecía y es improbable que sus gastos médicos sean menores de 650,000 CFA (unos US$1,300). Esta asociación tiene muchas iniciativas y está haciendo un llamado a todos los que estén preocupados por la libertad de prensa en este país para que vayan en ayuda del señor Amavi para que pueda pagar sus gastos médicos.